Comment bien choisir son imprimante 3D ?

 

Comme pour les voitures, il existe différents modèles pour répondre aux besoins spécifiques de l’utilisateur. 

 

Il faut tout d’abord bien définir l’utilisation de votre imprimante en se posant les questions suivantes : 

 

  • La technologie d’impression 
  • la fréquence d’utilisation
  • le rapport temps/qualité de l’impression
  • La résolution (si vous voulez faire des assemblages)
  • La présence de partie mobile accessible (dans le cadre d’un usage public)
  • La compatibilité avec les différents matériaux d’impression
  • Le nombre de tête d’impression
  • La maintenance

 

  • La technologie d’impression

Il existe différentes technologies, Fabrication par Dépôt de Matière (FDM), la stéréolithographie (résine qui solidifie à la lumière) et le frittage laser (une fiche couche de poudre est déposée et un laser vient fondre les parties nécessaires à chaque couche).

Dans le cadre d’une utilisation générale, la technologie FDM est suffisante.

Le frittage et la stéréolithographie demande plus d’exigence en sécurité (resine et poudre toxique)

 

  • La fréquence d’utilisation

 

Plus vous utilisez l’imprimante quotidiennement , plus elle doit se rapprocher des modèles pro ou semi pro

 

  • le rapport temps/qualité de l’impression

Contrairement à une utilisation personnelle, si vous utilisez l’imprimante pour un public, il faut penser au temps de l’impression pour avoir un accès plus fréquent aux utilisateurs

 

  • la résolution

La résolution c'est la précision de position de la tête d’impression  donc la précision de votre construction. Plus la résolution est précise, plus l’imprimante sera chère.

 

  • La présence de partie mobile

Contrairement à l'usage privé, il faut bien penser en cas d’utilisation par du public à la sécurité de la machine. Les imprimantes ont des parties mobiles et des imprimantes carénées offrent plus de sécurité que celle ouverte.

 

  • La compatibilité avec les différents matériaux d’impression

Suivant les matériaux utilisés dans le cas de la FDM, il peut s'avérer d’avoir besoin d’un lit chauffant pour permettre une bonne adhésion sans déformation de la pièce sur le support (lit chauffant avec ABS obligatoire)

 

  • Le nombre de tête d’impression

 

Personnellement, je ne vois pas de grande valeur ajoutée lorsqu'on imprime avec deux couleurs et le même matériau => un coup de peinture ira sans doute plus vite que l’impression avec gestion des deux couleurs.

 

Cependant, dans le cas d’utilisation de deux matériaux différents, une deuxième tête d’impression peut être un atout.

Par exemple, utiliser un matériau dissolvable uniquement pour les supports permet un gain de temps lors de la finition de la pièce.

Autre exemple, l'utilisation d’un matériau “dur” avec un matériau “mou” pour des pièces ergonomiques.

 

  • La maintenance

Rien n’est plus agaçant que de refaire à chaque impression les réglages de nivellement plateau et tête.

Les imprimante semi pro proposent généralement une automatisation ou possèdent une résilience plus grande que les machines amateurs.

 

De plus, les petites machines sont amenées à être maintenues plus fréquemment  (changement des têtes, débouchage etc ..) que les machines semi -professionnelles.

 

Les machines semi-professionnelles ont aussi l’avantage d’avoir un service après vente.

 

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